Basidiomycota - Agaricomycetes - Russulales -
Russulaceae
La détermination des Russula nécessite entre autre la
réalisation de sporées, la manipulation de plusieurs réactifs
chimiques et l'utilisation du microscope (étude du piléipellis, des
spores...).
Russule
à sporée jaune orangé et saveur douce,
sans odeur.
Chapeau :
robuste,
5 à 7 (12) cm
de Ø,
jaune verdâtre au centre et plutôt lie de vin en périphérie,
mat, non strié.
Lames :
crème puis jaune orangé.
Sporée IVa, vers IVb.
Pied :
4-9 x 1-2,5 cm, blanc,ridulé.
Chair :
à saveur douce, odeur faible, fer faible, gaïac ++
Spores :
7-10 x 5,5-7,5 µm munie de verrues épineuses isolées.
Micro : pas de piléocystides, dermatocystides tortueuses, hyphes
primordiales incrustées mais peu nombreuses (fuchsine de Ziehl et HCl
5%. Cheilocystides peu nombreuses soit fusiformes ou avec un plus ou
moins long mucron
Habitat :
espèce ectomycorhizique surtout sous les charmes.
Commentaires :
pas facile à identifier, l’aspect mat du chapeau ainsi que sa couleur,
la sporée, sont de bons critères. Elle peut être confondue avec
Russula melitodes qui présente cependant une odeur un peu miellée,
pousse plutôt sous peupliers alors que Russula
sericatula serait pour Sarnari comme pour RC, très liée au charme,
d’ailleurs à Hardelot on la rencontre avec Russula carpini
et Russula lilacea. L’analyse du piléipellis au microscope
(dermatocystides incrustées) permet trancher. M. Bon la classe
dans la section Integroidinae (incrustées à sporée jaune, non
rouges mais violetées, lilacines à jaunes).
Iconographie :
RC & BD n°1504 p. 397 , BK vol. 6 n° 200 p. 240, GEPR p. 212, Sarnari
vol. 2 p 1441.
comestible
sans intérêt. |