Sites prospectés du département du Nord

Abscon – La carrière Plombs et des Peupliers
Les carrières de craie et de marne servaient à la production de chaux pour l’unité Usinor de Denain. L’exploitation de la carrière des plombs a débuté en 1933, celle des peupliers en 1975. La carrière des peupliers se situe à la sortie d’ABSCON en direction de ROEULX au coeur d’un parc aménagé par le conseil général. La carrière des plombs se situe entre Abscon et Escaudain, sur un chemin menant, là encore, à un parc aménagé. Traditionnellement c’est la carrière des Peupliers qui est visitée. Elle présente des lisières boisées et des espaces prairiaux ; un chemin de balade d’environ 3 km permet d’accéder aux divers biotopes de ce parc.

Auberchicourt – Le terril Sainte-Marie en savoir plus
Le terril n° 125, Sainte-Marie Est (69 ha) est un des 339 terrils du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. C’est un site protégé propriété du Conseil Général du Nord, de la commune d’Auberchicourt et de la communauté de communes Coeur d’Ostrevent. Le substrat, constitué des dépôts de schistes, grès, résidus charbonneux… stériles accompagnant le charbon extrait de 1863 à 1960. Le site a été requalifié et fait l’objet d’une gestion écologique par le Conservatoire des Sites.

Baives – Monts de Baives  (PNR)
La Réserve naturelle régionale des Monts de Baives a été créée en 1986 à la demande de la commune, du parc et des associations naturalistes régionales. La composition géologie de son substrat (calcaire récifal de l’ère primaire) et sa position géographique (contrefort des Ardennes à influences continentales) permettent l’installation de végétations remarquables et uniques dans la région Nord – Pas-de-Calais.

Bonsecours – La forêt de l’hermitage
La forêt de Bonsecours est franco-belge ; elle est située – côté belge – dans la province du Hainaut sur la commune de Peruwelz et – côté français – sur la commune de Condé-sur-l’Escaut. C’est une relique de forêt ancienne, autrefois privée et devenue domaniale après la Première Guerre mondiale. Ce massif boisé de 1200 ha comprend la forêt domaniale de Bonsecours, la forêt de l’Hermitage et des parcelles  privées ; il héberge un grand pavillon de chasse, le château de l’Hermitage avec un parc présentant sur son ancienne lisière plusieurs arbres remarquables.
Le massif ne comprend pas de réserve naturelle, mais est situé dans le territoire d’un parc naturel régional, le Parc naturel régional Scarpe-Escaut et Parc naturel des Plaines de l’Escaut, l’ensemble formant un parc naturel transfrontalier.

Bousignies-sur-Roc – Les bois communaux 

Bugnicourt – Bois de la Garenne

Cantin – Les abords du lac
Les abords du lac de Cantin ont été aménagés et transformés en réserve naturelle.
Plus de 600 m de sentiers permettent de découvrir ce site depuis 2006 suite au schéma de gestion adopté par la Communauté d’agglomération du Douaisis (CAD).  Cette réserve est uniquement accessible lors de rendez-vous nature organisés par le CAD.

Clairfayts (Avesnois) – Bois de la Franoye 

Eppe Sauvage (Avesnois) – Bois communal

Felleries – Bois de la petite Villette
La forêt departementale du Bois De La Petite Villette est une fôret publique présent sur le territoire de la commune de Felleries au coeur de l’Avesnois er relève du régime forestier français. Le centre approximatif de la forêt a pour coordonnées géographiques en décimales : 50.1334° de latitude et 4.02768° de longitude (50° 8′ 0” Nord, 4° 1′ 40” Est).

Flaumont-Waudrechie – Camp César
Sur le sommet d’une colline au Sud-Ouest du village, au-delà de l’Helpe Majeure, on voit, bien conservé, sur un terrain dont une grande partie est encore en friche, l’emplacement d’un camp romain établi d’après toutes les règles de la castramétation de cette époque, et qui est toujours désigné sous le nom de Catelet, Camp de César. Des parapets de deux mètres, au moins, de hauteur à l’intérieur, établis sur le pourtour du plateau, circonscrivaient une enceinte fortifiée, en forme de trapèze, d’une surface d’environ 15 hectares, divisée en deux parties inégales, par une levée de terre intérieure, et la défendaient par un talus de 25 mètres, très-escarpé et même perpendiculaire sur certains points.

Flines-les-Mortagne – Forêt domaniale de Flines
Les 240 ha de forêt s’étendent sur la partie nord-est du territoire de la commune de Flines-lès-Mortagne, le long de la frontière belge, dans l’arrondissement de Valenciennes (Canton de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite) entre la Scarpe canalisée et la rive droite de l’Escaut canalisé. C’est une forêt de plaine et l’un des grands éléments naturels du vaste ensemble écologique de la plaine alluviale de l’Escaut. Elle est caractérisée par un très léger relief (altitude variant de 23 à 40 m par rapport au niveau moyen de la mer) qui explique les nuances paysagères et floristiques de cette zone.
L’assise du massif forestier est constituée d’un sable acide et localement ferrugineux (dit sable du Landénien) avec une couche argileuse affleurante (vers l’Hermitage). Les 200 hectares du massif relictuel sont peut-être une relique de la forêt ancienne, les boisements de cette zone sont longtemps restés très marécageux et probablement pour cette raison localement épargnés, et très riche en biodiversité (les zones humides abritent environ 50 % de la richesse floristique régionale, en nombre d’espèces). Un léger relief a maintenu une partie de la forêt au-dessus du niveau alluvial (lit majeur inondable) et était peu humide, plus facilement exploitée. Le hêtre y pousse en effet de manière optimale que sur les parties hors d’eau, mais fraiches grâce à la nappe sous-jacente, ou dans les zones qui ont été drainées par un réseau de fossés.

Ghyvelde – Dune fossile  Conservatoire du litoral
Située à l’est de Dunkerque, près de la frontière belge, la dune fossile de Ghyvelde (112 ha) est propriété du Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres. A 3 km du bord de mer, cette dune, parfois appelée dune aux pins, parallèle à la côte, protégée des vents par la dune Marchand et les dunes du Perroquet, n’est plus alimentée en sable et ne reçoit plus de calcaire (coquilles) depuis plus de 5000 ans. Cet ancien rivage de la mer du Nord, décalcifié, acidifié et extrêmement pauvre en éléments biogènes héberge de nombreuses espèces peu courantes. 

Grande-Synthe – Puytouck et Grand Prédembourg [RNF]
Le Puythouck est un espace de loisirs et de nature de 130 hectares créé par la ville de Grande-Synthe dans les années 1970, autour du lac artificiel du Puythouck. Les berges du lac, les buttes de sable issues de la construction de l’A16 et diverses parcelles pédagogiques sont actuellement le siège d’une certaine biodiversité.
Le Grand-Prédembourg est un ensemble paysager de 80 ha, créé en 2003, comme protection paysagère entre la ville de Grande-Synthe et sa zone industrielle. Près de 200 000 arbres et arbustes ont été plantés ; ces ilôts de boisements alternent avec des zones prairiales et des zones humides.

Gussignies – Bois d’Encade et Caillou qui bique (Roisin – Belgique)
Le site du Caillou-qui-bique est un lieu-dit situé à la frontière franco-belge entre Roisin (côté belge) et Eth (côté français), il longe une petite rivière, la Grande-Honnelle ; dans cette zone boisée affleure un rocher de 25 m de hauteur, âgé de 370 millions d’années (poudingue très dur, dont la couleur rouge est due à la présence d’oxydes ferriques).
Le bois d’Encade, situé dans la vallée de l’Hogneau, est un îlot de biodiversité et un site stratégique dans la reconstitution de corridors biologiques. Les milieux boisés (boisements naturels et anciens taillis) sont principalement exposés sur les versants abrupts. À la suite de l’exploitation de peupliers en 2001, une vaste clairière ensoleillée s’est constituée aux abords des ruines de l’ancienne marbrerie. Cette dernière ainsi que les nombreuses petites carrières créent un ensemble de faces rocheuses colonisées par une végétation caractéristique. Le cours de l’Hogneau et ses berges boisées contribuent à la diversité remarquable des habitats du site.

Halluin – Parc de l’arboretum du Manoir des loups
Au sommet du Mont d’Halluin, à 15 min au nord de Lille, se trouve un manoir, ancienne louveterie construit dans le style flamand du XVIIème siècle. En 1950, la famille Carissimo devient propriétaire du domaine, et donne au manoir son nom actuel : le ‘Manoir aux Loups’. Un an plus tard, Jean Carissimo, grand voyageur et botaniste amateur passionné, y plante le premier arbre: un Métaséquoïa, conifère rare pour l’époque. Les années suivantes veront se multiplier le nombre de nouvelles plantations d’arbres. Le Parc Arboretum réunit aujourd’hui une collection complète de conifères (300 variétés et cultivars) et de feuillus (70) et offrent à ses visiteurs une promenade des plus agréables au cœur de la Nature.

Hordain – Bords du Canal de la Sensée

Leffrinckoucke – la dune Dewülf
La dune Dewülf appartient au massif dunaire de Leffrinckoucke (83 ha) classé Réserve Naturelle depuis 1974. Un circuit de 6 km permet d’en découvrir la biodiversité et de discerner les différents types de dunes, depuis la dune embryonnaire jusqu’à la dune boisée.

Liessies – Forêt de Liessies

Liessies – Parc départemental de l’Abbaye
Le Parc départemental occupe sur 48 ha le site de l’ancienne abbaye de Liessies, qui avait été fondée en 764. Créé à partir de la fin du XVII°siècle sous l’abbatial de Laurent Bouillon, le Parc de l’abbaye était un lieu de détente et de méditation. Il reste aujourd’hui un lieu de promenade très agréable par un sentier de 3,5 km riche en espèces fongiques.

Liessies – Parc de l’Hôpital départemental

Marchiennes – Forêt domaniale [ONF]
La forêt domaniale de Marchiennes (800 ha) se situe sur le territoire de quatre communes : Marchiennes, Beuvry-la-Forêt, Tilloy-lez-Marchiennes, Bouvignies. Elle est constituée de chênes pédonculés, charmes, érables…, parsemés de quelques plantations de conifères (pins sylvestres principalement).

Mormal – Forêt domaniale [ONF]
La forêt domaniale de Mormal est le plus grand massif forestier du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais (9 136 ha).
Cette forêt publique est gérée par l’Office national des forêts (ONF) sous le contrôle du ministère de l’agriculture.
Presque entièrement détruite lors de la Première Guerre mondiale (confection de manches de fusils), elle héberge très peu d’arbres très anciens ; elle est principalement constituée de futaies de chênes pédonculés (80-90 ans), hêtres, charmes, frênes… et héberge un arboretum près de l’étang David. La SMNF organise des sorties régulières dans les diverses localités de cette forêt.

Nieppe – Forêt domaniale
La Forêt domaniale de Nieppe (2602 ha) est le plus grand massif forestier de la Flandre française. Elle s’étend dans la plaine de la Lys sur des terrains argileux, son altitude varie entre 15 et 19 mètres. Ce substrat riche en argile imperméable est à l’origine des nombreuses petites mares intra-forestières. Depuis les années 1970, des fossés facilitent le drainage.  l’ONF y entretient des futaies et taillis sous futaies où l
e chêne pédonculé est l’essence dominante. Viennent ensuite le frêne, le merisier et le peuplier. Dans le Bois Domanial des Huit Rues, situé sur une butte, à 67 mètres d’altitude, sont également présents le hêtre et le châtaignier.

Ohain – Bois de Glageon et bois communaux

Pommereuil – Forêt domaniale de Bois l’Évèque
La forêt domaniale de Bois-l’Évêque, encore appelée Bois du Pommereuil (730 ha), est située sur la commune d’Ors entre Pommereuil et Fontaine-au-Bois. Les peuplements forestiers sont surtout constitués de chênes pédonculés, charmes, merisiers, frênes… et diverses essences classiques des sols riches. Un tiers de cette forêt a été détruit par la tornade du 24 juin 1967 et les zones dévastées réimplantées d’épicéas de Sitka.

Provilles – Bois Chenu
Le site qui s’étend sur environ 60 ha est composé, dans sa partie nord, d’un ensemble de prairies humides typique des bocages, et, dans sa partie sud, du Bois Chenu, boisement alluvial, un milieu rare et remarquable dans le Nord Pas-de-Calais, qui procure au site une forte originalité. Cette zone humide alluviale, l’une des dernières fonctionnelles du Cambrésis, joue un rôle indispensable dans le contrôle des crues, le maintien de la qualité de l’eau, la réduction de la pollution et le développement de la biodiversité.

Bois de communal – Rainsars

Forêt domaniale de Raismes – Saint-Amand – Wallers
Avec 4600 ha, la forêt domaniale de Raismes-Saint-Amand-Wallers (reste de l’antique « forêt de Vicoigne ») est le second massif forestier de la région Nord-Pas-de-Calais. Depuis 1967 elle fait partie du Parc naturel régional Scarpe-Escaut. Parmi ses sites les plus remarquables on peut citer : la mare à Goriaux (réserve ornithologique), le terril Sabatier, le Mont des Bruyères, le centre d’Amaury, la Maison de la forêt, l’allée des hêtres, la Sablière du Lièvre et la Trouée d’Arenberg, dont le secteur pavé est emprunté par le Paris-Roubaix.
C’est dans cette forêt que la SMNF effectue le plus de sorties régulières.

Rieulay – Le terril de Rieulay
Le Terril des Argales (Rieulay-Pecquencourt) est un site emblématique du Bassin Minier d’une part par sa taille (le plus vaste terril de la Région) et d’autres part par les opérations de requalification et de renaturation qui y ont été réalisées. Le terril forme, avec le site départemental des Fiantons, un vaste espace de nature préservée et constitue l’un des trois terrils d’une valeur écologique remarquable du territoire. (Source CPIE Chaîne des Terrils)

Roost-Warendin – Terrils de l’Escarpelle et des Pâturelles

Sains-du-Nord – Forêt domaniale de Bois l’Abbé – Val Joly
Le périmètre de première génération correspondait à l’ancienne forêt domaniale de Bois-l’Abbé, aujourd’hui associée à l’ancienne forêt domaniale du Val-Joly pour former la forêt domaniale de l’Abbé-Val-Joly. Elle forme un massif forestier d’un intérêt patrimonial exceptionnel, tant par sa surface (plus de 11 000 ha au total) que par son calme (cette ZNIEFF n’est traversée que par une route à grande circulation) ou par sa diversité géomorphologique (complexe de plateaux, hauts de versants, bas de versants, plans d’eau, fonds de vallons avec nombreux ruisseaux comme le Rieu Trouble, le ruisseau du Corbion…) et édaphique (schistes calcarifères et grès du faménien, arènes, limons plus ou moins épais, zones de suintements).

Santes  – “La Gîte” (ancien bassin de décantation)
La Gîte (40 hectares) correspond à l’ancien bassin de dépôt des boues de curage, déversées entre 1968 et 1977 lors de la mise au grand gabarit de la Deûle entre Bauvin et Lille. Les boues étaient déversées à l’aide de pompes, les éléments ayant une forte densité se déposant au plus près de la conduite, ceux ayant une faible densité plus loin ; c’est ce phénomène qui est à l’origine d’une véritable mosaïque de biotopes. Initialement utilisé comme décharge sauvage et dépôts de pneus, c’est grâce à l’association Santes-Nature que ce site a été transformé et actuellement devenu réserve naturaliste et parc périurbain dans une région fortement urbanisée et pauvre en espaces verts. 

Trélon – Forêt départementale de Trélon
Avec ses 3 000 hectares, la forêt de Trélon est en partie privée et en partie publique. La partie publique (forêt  domaniale) est gérée par l’ONF sous le contrôle du ministère de l’Agriculture. Le massif est globalement situé sur les limites du massif ardennais, près d’Anor, au nord de la commune de Trélon, près de la frontière belge et à l’Est d’Avesnes-sur-Helpe. La ZNIEFF correspondant au massif s’étend au nord jusqu’au lac du Val Joly. Elle est principalement constituée de futaies de chênes pédonculés, hêtres, charmes, frênes… Les arbres les plus anciens ont 80-90 ans (conséquences de la guerre 14-18).

Thumeries – Bois des 5 tailles

Willies – Les Grandes Pâtures